Dans notre série itinéraire en terres bretonnes, nous sommes ici à Vannes dans le Morbihan au sud de la Bretagne. Nous sommes à vingt kilomètres de l'océan avec lequel la ville communique avec le Golfe du Morbihan.

Le port de plaisance de Vannes qui avec ses 285 places est l'un des plus actifs de la Bretagne sud est un port de centre ville qui vit au rythme des marées mais pas seulement. Il suffit de voir l'animation sur les rives pour savoir l'heure qu'il est. 

Par exemple, tous les mercredis et les samedis matin c'est marée montante sur les quais car c'est jour de marché et il ya foule.

J'aime la douceur de la ville j'aime tout le centre dont j'ai la chance d'habiter près du port. Donc je fais tout à pied et pour moi c'est essentiel qu'on aime bien bien sûr le temps se promener on aime bien que notre parcours d'habitude, on ira un petit peu plus loin quand on est courageux.

En fin de matinée sortie des classes et des bureaux. Les habitués, les inconditionnels se retrouvent sur le port de Vannes. Ca nous fait une coupure, même si on n'est resté que peut-être 20 minutes c'est agréable.  Enfin on n'a pas la pire situation du monde. On prend l'air, je lis, je mange mon casse croûte et j'attends le retour au boulot.

J'aime ces moments de détentes au port, parce que ça bouge, parce qu'il ya des gens, parce que c'est vivant tout simplement. C'est beau en plus ! Le banc n'a pas vue sur mer mais c'est la marée qui donne le tempo et mieux vaut connaître les horaires de l'écluse. Pour une petite pause pour un cours de tricot la grand mère préfère s'installer au port plutôt qu'au café même s'il fait un peu froid. Les boulistes eux ont choisi leur terrain et les après midi on passe rapidement déjà il fait bon, il ya des bateaux qui passent à marée haute et les copains. Le cadre et voilà puisqu'on a toute une esplanade en terre battue donc idéal pour la pètanque.

A 18h les terrasses se mettent déjà en ordre de bataille pour l'apéro. Il se passe toujours quelque chose à Vannes. Notamment la deuxième édition des jardins éphémères, une balade végétale dans la ville. Une vingtaine de lieux sont investis. Nous retrouvons l'un des participants, Gérard. Et ça s'appelle comment votre projet "la guinguette des belles éphémère". Une idée de jeunes étudiants en architecture qui nous ont donné juste quelques schémas. Après il a fallu les réaliser et ça c'était un petit peu compliqué .

Ca nous a pris quand même un petit peu de temps mais on est content de la réalisation. Alors après tout, ce support métallique solide pour mettre de l'osier en treillage donne une forme un petit peu sympa.

L'envie d'être utile un petit peu pour la collectivité comme tous les paysagistes. Et aussi de s'exposer de montrer ce qu'on sait faire aussi, et puis ça plaît toujours effectivement la verdure. Aujourd'hui ça fait rêver les gens et ici cette place comme d'autres au port etc ça réveille un petit peu la ville.

Il se passe effectivement je vous le disais toujours quelque chose sur le port de Vannes, et notamment le festival Jazz à Vannes. Il a démarré en 1981. Petit retour en arrière. Là trois mille personnes sont attendues pour la version 88 du festival de jazz de vannes qui s'est ouvert hier par un concert des magic platters. Du jazz à l'état pur mais aussi du blues. Il y en a pour tous les goûts. De la musique populaire jouée dans les rues piétonnes par des orchestres venu de Paris ou Rennes, aux musiciens de jazz professionnels.

L'objectif de ce festival qui a coûté plus de 250 mille euros est de vulgariser le jazz et le rendre accessible à un public non averti. L'organisation d'un festival de jazz ne peut pas se passer sans difficulté et qu'est-ce que vous avez rencontrés comme problème pas la première difficulté c'est le nerf de la guerre c'est le nerf du festival de jazz aussi c'est l'argent. Il faut en trouver heureusement qu'on a quelques petites subventions du conseil général et du conseil régional, mais de la direction départementale de la musique cette année c'est égal à zéro, mais je crois que le public va être là.